Correspondance inédite Le Roy - Voyer d'Argenson, Journal des Savants, n° 1 - 2020

Vous aimez le XVIIIe siècle, la Grèce et l'Angleterre, les Arts et les Sciences, le Théâtre et les Lettres, l'Histoire et la Diplomatie, alors découvrez la correspondance inédite de Julien-David Le Roy, pionnier de l'hellénisme français, grand découvreur des antiquités grecques au milieu du XVIIIe siècle1, avec Marc-René de Voyer d'Argenson, marquis de Voyer, important mécène de son temps, longtemps oubliés des historiens de l'art2 .

Cette correspondance, issu du fonds de la famille Voyer d'Argenson à Poitiers, est celle de deux personnalités majeurs du monde des arts au XVIIIe siècle, liés par leur origine tourangelle (Paulmy et Argenson pour Voyer, Descartes et Tours pour Le Roy).

Elle est une source d'informations exceptionnelles sur la fin du règne de Louis XV, particulièrement dans le champ artistique à travers les deux chantiers fameux du marquis : son hôtel du Palais-Royal à Paris, rue des Bons Enfants, dit Hôtel de Voyer3 , et le vaste chantier du château des Ormes (Vienne) avec sa grange-écurie sur la route de Paris à l'Espagne, entre Touraine et Poitou.

Cette correspondance vient ainsi compléter celle de l'architecte britannique, William Chambers, publiée par Janine Barrier en 20104.

Le Journal des Savants est le plus ancien des journaux littéraires d'Europe. Fondé en 1665, il fut placé en 1701 sous le patronnage royal. Disparu en 1792, il fut réorganisé par l'Etat en 1816. Depuis 1903, il est publié sous les auspices de l'Institut de France et, depuis 1909, par l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres dont Le Roy fut l'un des membres éminents. Cette publication est ainsi un juste retour des choses pour une personnalité assez mal connue des Français.

Académie des Inscriptions et Belles Lettres - Journal des Savants

Commander la revue : publications@aibl.fr

 

       Journal des Savants, 1er semestre 2020         Débarquement de Julien-David Le Roy sur une île de Grèce en 1754, gravure Jacques-Philippe Le Bas, 1758.

 

1. La Grèce était alors sous le joug turc.

2. Il fut longtemps confondu avec son oncle, le marquis René-Louis de Voyer d'Argenson, mémorialiste réputé et ministre des Affaires étrangères de Louis XV.

3. C'est à tort que l'on qualifie les décors réalisés là pour lui par Charles De Wailly & consorts, de ceux de la "Chancellerie d'Orléans", l'hôtel n'appartenant plus aux Orléans depuis 1752.

4. Janine Barrier, William Chambers. Une architecture empreinte de culture française suivi de Correspondance avec la France, coll. Art'Hist, Paris, 2010.

 

chancellerie d'Orléans hôtel d'Argenson hôtel de Voyer hellénisme antiquités grecques Angleterre Grèce correspondance Marc-René de Voyer d'Argenson Julien-David Leroy

Ajouter un commentaire