2023
En cette année de commémoration des 150 ans de la mort de Napoléon III (1873-2023), trois conférences seront données sur les thématiques inédites suivantes :
La résidence impériale d’Artéaga (1857-1863)
Biarritz, médiathèque, jeudi 7 septembre 2023, 18h30.
Une résidence impériale au Pays basque espagnol, près de Guernica, dont la documentation complète a été recemment identifiée. Une recherche qui fait suite à nos travaux sur celle de Biarritz en 2016-2020.
L’occasion de présenter cette résidence méconnue, propriété de l’impératrice Eugénie par les liens avec la branche Arteaga de sa famille. La restauration du site faisait suite à la proclamation de son fils unique, le prince impérial, comme citoyen d'honneur de la Biscaye par l’assemblée provinciale à l’occasion de sa naissance en 1856.
Réaménagée dans le goût néo-gothique à compter de 1857 et strictement contemporaine de la résidence impériale de Pierrefonds (Oise), Artéaga apparait comme la petite sœur espagnole de son aînée française.
Évocation de son histoire, de l'évolution du chantier et présentation des belles planches d'un lieu cher à l’impératrice, encore visible de nos jours.
De Biarritz à Arteaga, parallèles de deux résidences impériales méconnues
Souvenir napoléonien, délégation Centre-Val-de-Loire, Châteauroux, Espace Balsan, jeudi 15 juin, 18h30.
Le parallèle instructif des deux résidences impériales situées au bord de l'Atlantique, entre France et Espagne, de styles différents mais à l'approche complémentaire.
Deux résidences destinées à satisfaire les attentes de l'impératrice Eugénie, tant au regard de ses attaches espagnoles que du goût du couple impérial pour l'architecture et les aménagements paysagers.
Napoléon III et les Arts
Souvenir napoléonien, délégation Bretagne, Rennes, samedi 26 juin, 18h30.
Association "Culture et Entreprise", CCI Versailles - Yvelines, Versailles, mercredi 13 octobre, 18h30.
Souvenir napoléonien, délégation Pays de Loire, Angers, samedi 4 novembre, 18h30.
Souvenir napoléonien, délégation Champagne-Ardennes, Châlons-en-Champagne, samedi 18 novembre, 18h30.
Présentation de la formidable action culturelle de l’empereur des Français sur les plans du patrimoine (Notre-Dame de Paris, Pierrefonds), des musées (Louvre, musées des beaux-arts dont celui d'Amiens), de l’archéologie (Alésia, musée Gallo-Romain de Saint-Germain-en-Laye), de l’enrichissement des collections nationales (collection Campana) et des commandes publiques, des salons (officiels et des refusés), des lettres et de la musique (théâtres, orphéons, opéras), des résidences impériales (Saint-Cloud, Compiègne, Fontainebleau, Biarritz, Artéaga, Villeneuve l'Etang entre autres), protection aux artistes (Alexandre Cabanel, Rosa Bonheur…), architecture et urbanisme (Paris, Marseille), etc.
Un panorama non exhaustif de l’intense vie artistique et culturelle du Second Empire, de ses acteurs, politiques ou non, dont de nombreuses créations sont encore en place de nos jours sans que l'on en soit toujours conscient.
https://www.facebook.com/souv.nap.paysdeloire
https://www.facebook.com/2023anneenapoleon3
2022
-Le projet de palais royal de Mansart de Sagonne à Lisbonne (1756) : l’architecture au service du rapprochement diplomatique entre France et Portugal au milieu du XVIIIe siècle
Symposium História da Arte Hoje - Modus Operandi (14-15-16 novembre 2022), Lisbonne, Faculdade de Letras de Lisboa, 15 novembre, 17h30-17h50 (communication annulée pour cause extérieure).
Le projet de palais royal envisagé en 1756 par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778) à Lisbonne s’inscrit dans un contexte particulier de la diplomatie française et de la vie de l’architecte de Louis XV.
En cette période de montée des tensions entre la France et la Grande-Bretagne, qui devait aboutir à la Guerre de Sept-Ans (1756-1763), le dernier des Mansart profita du tremblement de terre survenu à la Toussaint 1755 pour proposer ses services à la couronne portugaise.
Il y vit là une opportunité pour le développement de sa carrière autant que le moyen de conforter son humanisme auprès de la Lisbonne éclairée du marquis de Pombal.
Les rapports artistiques entre France et Portugal sous le prisme de la diplomatie au milieu du XVIIIe siècle demeure une question rarement abordée. Quoique connu des historiens français et portugais ‒ dont José Augusto França ‒, le sujet du palais royal du dernier Mansart demeura traité de façon succincte et anecdotique.
Louis XV y accorda, bien au contraire, une importance réelle et toute personnelle, faisant de ses architectes de véritables agents de la diplomatie royale. Et ce, au moment même où il venait d’arrêter le projet définitif de sa place à Paris par Ange-Jacques Gabriel, cousin de Mansart de Sagonne. Place qu’il érigea en instrument de propagande, tant intérieur qu’extérieur.
La communication se propose d'évoquer les échanges entre couronnes française et portugaise à ce propos, les objectifs de la diplomatie française et les raisons qui motivèrent, un temps, le marquis de Pombal à se rapprocher de la France.
Une communication d'actualité à l'heure de l'exposition Louis XV de Versailles et d'une année qui vit le Portugal au coeur de divers événements culturels 2022 (festival d'histoire de l'art de Fontainebleau notamment).
Une grande famille de marins et d'explorateurs français : les Petit-Thouars
Maison des Jeunes et de la Culture, place Verdun, Saumur, pour la Société des Lettres, Sciences et Arts du Saumurois, dimanche 25 septembre, 15h.
Quoique d'origine terrienne, la famille du Petit-Thouars figure au rang des brillantes dynasties de marins français. Rares sont en effet les familles terriennes à avoir produit autant de brillants navigateurs, officiers et explorateurs des mers, et avoir donné son nom à plusieurs bâtiments de la marine nationale.
De Georges III Aubert du Petit-Thouars à la fin du XVIIe siècle à Aristide Bergasse du Petit-Thouars au milieu du XXe siècle, ce ne sont pas moins de neuf brillants officiers et navigateurs issus de cette grande famille fixée entre Touraine, Anjou et Poitou.
Si le fief familial demeure en Touraine depuis le règne de Louis XIII, les Petit-Thouars ont aussi leurs attaches en Anjou avec le château de Boumois et les monuments élevés à Aristide Aubert du Petit-Thouars (1760-1798), le héros de la bataille d'Aboukir, à Saumur et Saint-Martin-la-Place.
La conférence entend rappeler le rôle de chacun d'eux dans l'évolution de la marine nationale, la connaissance et l'expansion du domaine maritime français. Elle sera aussi l'occasion de rappeler aux habitants du Saumurois la raison de la réalisation des monuments indiqués.
Lien Infolocale, septembre 2022
Métamorphoses de Villandry au XVIIIe siècle : les superbes aménagements du marquis de Castellane (1756-1762),
Société archéologique de Touraine, Chapelle Saint-Libert, Tours, mercredi 12 janvier, 14h30.
Avec l'arrivée de Michel-Ange de Castellane en 1754, Villandry va connaitre un importante remise au goût du jour du château (extérieurs et intérieurs), de ses cours, communs et jardins dont beaucoup d'éléments demeurent encore de nos jours malgré le rétablissement de l'état Renaissance à compter de 1908.
Découvrez cet aspect, souvent méconnu, de ce haut-lieu du patrimoine tourangeau. Les acteurs du chantier seront dévoilés.
2021
De Pierre Meusnier à Charles De Wailly : panorama de l'architecture de Tours et de la Touraine au XVIIIe siècle.
Cycle "Les jeudis de l'architecture", jeudi 9 décembre, 18h30, Tours, Hôtel de Ville, salle des mariages.
Le siècle des Lumières fut la période la plus importante de Tours et sa région après la Renaissance. Le patrimoine local est riche de châteaux, hôtels particuliers, édifices publics et religieux, souvent restés dans l'ombre de leurs illustres aînés.
Ils furent la propriété de personnalités importantes du moment (ministres, diplomates, financiers, hommes de lettres et des arts ...), souvent parisiennes, qui firent de la Touraine leur lieu de villégiature privilégié, attirés par leur prestigieux gouverneur, le duc de Choiseul.
Ces personnalités favorisèrent artistes et architectes non négligeables, dont certains de Paris, tels Robert de Cotte, Pierre Vigné de Vigny, Jean Mansart de Jouy, Louis-Denis Le Camus, Joseph-Abel Couture, Charles De Wailly ... Pierre Meusnier (1711-1781), d'origine parisienne, fut le plus actif d'entre eux, achevant sa carrière en tant qu'échevin de Tours.
Panorama sur un patrimoine mésestimé.
Les origines du château d'Asnières. Aspects du premier château et de ses occupants (1699-1750).
Château d'Asnières-sur-Seine, galerie, vendredi 19 novembre, 20h.
Si l'on connait bien, désormais, l'histoire du château actuel, rebâti en 1750-1752, par Marc-René de Voyer d'Argenson, celle du premier château demeure plus mystérieuse.
La découverte récente des plans et élévations du château érigé par l'abbé Antoine Lemoyne en 1699 et de ses jardins permet de mieux appréhender le parti adopté par Mansart de Sagonne en 1750.
C'est donc autant la demeure des plaisirs du Régent avec Madame de Parabère que les personnalités qui s'y succédèrent en tant que propriétaires ou locataires, de l'abbé Lemoyne à Madame de Waldner, des financiers Isaac Thélusson et Jean-Claude Tourton au fameux collectionneur et graveur Claude-Henri Watelet, qui seront évoqués.
2020
Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne - Pierre Meusnier : les vraies origines du Palais du Commerce de Tours (1757-1759).
Société archéologique de Touraine, Chapelle Saint-Libert, Tours, mercredi 21 octobre, 14h30.
On a longtemps hésité sur le nom de l'architecte de ce bâtiments emblématique de la prospérité de la Touraine au XVIIIe siècle. En 1994, à l'occasion de nos premières recherches en vue de notre thèse, soutenue en 2004, nous avons pu rendre ce bâtiment au grand architecte tourangeau, d'origine parisienne, Pierre Meusnier (1702-1781).
Cette conférence sera l'occasion de rappeler la genèse de l'édifice, l'importance de Meusnier en son temps et les raisons qui amenèrent certains historiens à l'attribuer au dernier des Mansart.
Versailles - Biarritz. De cités royale en impériale. Parallèles historique, paysager et urbain.
Les Amis de Napoléon III, Société historique du Second Empire, Paris, marie du 9e ardt, jeudi 8 octobre 2020, 18h30.
Reprises des conférences de l'an dernier à Versailles et Biarritz sous un angle revu et corrigé à la lumière de nouvelles découvertes.
Outre Biarritz, seront aussi évoquées cette année les principales réalisations de Napoléon III dans le Sud-Ouest, de Bordeaux à Eugénie-les-Bains en passant par Solférino, Cap-Breton et le marais d'Orx.
https://www.napoleon3-secondempire.org
compte-rendu conférence 8 octobre 2020
Les grands personnages du domaine départemental de Montauger, de Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778) à Louis Malle (1932-1995).
Domaine départemental de Montauger, RD 153, 91090 Lisses, dimanche 20 septembre 2020, 15h30.
Un aperçu de l'histoire de ce beau site naturel de l'Essonne sous l'angle des personnages importants qui y vécurent ou le fréquentèrent, à savoir : Gilbert-Jérôme Clautrier et son ami, l'architecte Mansart de Sagonne, auteur du château XVIIIe ; les frères Rosengart, célèbres constructeurs automobiles ; ou le cinéaste Louis Malle qui y tourna en 1957, Les Amants, film scandale avec Jeanne Moreau dans le rôle principal.
https://sortir.grandparissud.fr/evenements/les-grands-personnages-historiques-de-montauger
2019
Versailles - Biarritz. De cités royale en impériale. Parallèles historique, paysager et urbain.
"Culture et Entreprise", conférence de la Chambre de commerce des Yvelines et du Val d'Oise, Hôtel de Mme du Barry, Versailles, mercredi 16 janvier 2019, 19h.
Conférence pour les Amis du Musée de la Mer, Cité de l'Océan, avenue de la Plage, Biarritz, mardi 21 mai 2019, 18h30.
https://www.citedelocean.com/fr/Conférence Versailles-Biarritz
Université du Temps Libre, Maison des Associations, 2 avenue Darrichon, Biarritz, jeudi 21 novembre 2019, 16h15.
Souvenir napoléonien, délégation Pays de la Loire, Hôtel Kyriad, Laval, samedi 14 décembre 2019, 18h30.
https://www.napoleon3-secondempire.org/activites-napoleon3-second-empire.html
Lorsque Napoléon III et Eugénie décident de s'installer à Biarritz en 1854, ils ont clairement en tête les images de Louis XIV et de Marie-Antoinette à Versailles. Le vaste domaine impérial fut composé sur le modèle du Petit Trianon quand la résidence s'inspirait du premier Versailles du grand roi.
Si l'attrait de l'impératrice pour la reine est bien connu, celui de l'empereur pour le roi un peu moins.
Et pourtant : modestes villages à l'origine, les deux cités surent devenir chacune des pôles d'attraction majeurs pour les têtes couronnées, la haute aristocratie et l'élite du moment. Elles présentent, à bien des égards, dans leur constitution comme dans leur développement, d'intéressantes similitudes qui seront évoquées à travers de nombreux documents inédits.
Cette conférence entend évoquer plus largement le projet global que fut Biarritz (château + domaine + ville) au même titre que Versailles.
Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778), premier architecte des États de Bourgogne
Dijon Histoire et Patrimoine, lundi 17 juin 2019, 18h, salle de l'Académie, 2 rue de l'Ecole de Droit, Dijon.
Petit-fils de Jules Hardouin-Mansart, architecte du Palais des États de Dijon, Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne était désigné officiellement en 1746 "premier architecte des Etats de Bourgogne" par les Élus de la province en remplacement de Jacques V Gabriel, décédé en 1742.
Le dernier Mansart occupait officieusement cette place depuis cette date. Cette nomination entrait dans un contexte particulier de rivalités entre la province, l'autorité royale, les familles Mansart et Gabriel.
Si l'on ne dispose d'aucune réalisation avérée, hormis peut-être la chartreuse de Lugny, près de Châtillon-sur-Seine, Mansart de Sagonne contribua, en ravanche, à la relance du projet du canal de Bourgogne (1763-1764). C'est le contexte de sa nomination, son activité autour du canal et ses liens avec les autres membres de la dynastie qui seront abordés.
2018
De l'Italie à l'Espagne, du dessin à la correspondance : le cas Hardouin-Mansart de Sagonne, programme Architrave,
Centre allemand d'histoire de l'art - Centre de recherche du château de Versailles, journées des 21-22 novembre, Paris.
Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778) présente un cas intéressant d'architecte-ingénieur voyageur. Rares furent les architectes du roi à s'être rendus aussi souvent à l'étranger : Italie, Allemagne, Espagne, Portugal.
Son premier séjour hors de France fut l'Italie en 1735 en vue de son élection à l'Académie royale d'architecture. Séjour dont on ne sait rien mais dont on découvrit par hasard, il y a une vingtaine d'années, l'intéressant carnet de dessin à l'encre décrivant - de façon inattendue pour un architecte - les différents lieux de son périple (Bibliothèque municipale de Versailles).
Trente ans plus tard, il se rendait dans la péninsule ibérique pour présenter ses projets de canaux et de palais royal aux souverains d'Espagne et de Portugal.
Le séjour espagnol est amplement décrit à travers l'abondante correspondance (40 lettres) avec son chargé d'affaire parisien, conservée aux Archives nationales. Une vision cocasse et pittoresque de l'Espagne de Charles III par un sujet de Louis XV.
Du dessin à la correspondance ou la double expression du voyage par un artiste réputé au XVIIIe siècle.
Architrave programme novembre 2018
Julien-David Le Roy, un anticomane anglophile. Aspects inédits d'après sa correspondance dans le fonds d'Argenson de Poitiers
Cercle anglais de Pau, jeudi 31 mai, 19h. Conférence privée.
Anglophile et anglophone, fils d'un horloger célèbre de Louis XV, Julien-David Le Roy (1724-1803) fut le grand anticomane et promotteur du goût à la grecque dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Auréolé de son séjour en Grèce en 1755, il est l'auteur, en 1758, du fameux recueil Les ruines des plus beaux monuments de la Grèce.
Sa correspondance avec son ami Marc-René, marquis de Voyer (1722-1782) - l'un des plus brillants mécènes de son temps - conservée dans le fonds d'Argenson de Poitiers, révèle des aspects totalement méconnus de sa personnalité et de son activité.
Ce sont les goûts et les attentes de Le Roy comme ses liens avec l'Angleterre et son rôle auprès du marquis qui seront abordés.
2017
Blondel et les Mansart : une leçon particulière, colloque "Jacques-François Blondel et l'enseignement de l'architecture. La dernière leçon de l'architecture à la française"
Paris, Cité de l'Architecture et du Patrimoine, jeudi 14 décembre.
Jacques-François Blondel (1705-1774) éprouvait, on le sait, pour François Mansart, "dieu de l'architecture" selon ses termes, une véritable vénération. Il fit du château de Maisons, où il conduisait régulièrement ses élèves, l'exemple absolu de la demeure classique française.
On oublie souvent qu'il eut aussi une profonde admiration pour Jules Hardouin-Mansart et ce, pour des raisons souvent inverses à celles énoncées pour le premier.
Nous touchons là au paradoxe de l'enseignement de Blondel, partagé entre le cœur et la raison, l'affect et l'intellect. Ceci l'avait conduit à distinguer deux catégories d'architectes : les "hommes de talents", les raisonnables (François Mansart) et les "hommes de génie", les licencieux (Jules Hardouin-Mansart). Architecte rocaille, passé au classicisme, Blondel n'était pas à une ambigüité près.
Avec l'émergence du courant néo-classique et son arrivée à l'Académie royale d'architecture, il se livra à une attaque en règle des architectes qui refusaient le nouveau style, tel Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne. Il l'ignora plutôt en vérité, non pas tant pour des raisons esthétiques que personnelles : les motifs de divergence entre les deux hommes étaient nombreux, nous le verrons.
Ils étaient tous deux du cercle du marquis de Voyer d'Argenson, protecteur de l'Académie de Saint-Luc à Paris et de jeunes artistes prometteurs (Charles De Wailly, Julien-David Le Roy...), dont ils se disputaient les conseils en matière d'architecture.
Leurs portraits par Louis Vigée, fameux pastelliste du temps et père de Mme Vigée-Lebrun, figurent ainsi côte à côte au salon de 1751.
Patte, disciple de Blondel, supplantera Mansart de Sagonne sur le chantier du château de Jägersburg, Trianon allemand réalisé pour le duc des Deux-Ponts, prince palatin, ami de Voyer d'Argenson. Dernière péripétie d'une rivalité latente.
En rappelant la position exacte du théoricien vis-à-vis des Mansart, nous verrons comment l'omission du dernier d'entre eux dans ses écrits, n'était pas dénuée d'arrière-pensées et entendait valoriser davantage les premiers.
L'enseignement de Blondel sur les Mansart ne peut être apprécié ainsi qu'à la lumière de ses relations avec son confrère de l'Académie.
Programme colloque Blondel, décembre 2017
www.citedelarchitecture.fr/fr/evenement/jacques-francois-blondel-et-lenseignement-de-larchitecture
https://webtv.citedelarchitecture.fr/video/journee-etude-blondel-part-2 (vidéo Philippe Cachau)
Le domaine impérial de Biarritz, 1854-1870
Hôtel du Palais, salon impérial, Biarritz, samedi 11 février, 15h, par Vieilles Maisons françaises, délégation des Pyrénées Atlantiques. Durée : 1h15.
Souvent abordé par les historiens sous le seul angle de la Villa Eugénie, devenu l'actuel Hôtel du Palais, le domaine impérial de Biarritz était pourtant une résidence riche d'enseignement artistique.
Négligé dans la belle exposition sur le Second Empire au musée d'Orsay en 2016, le domaine fut conçu à l'image du Trianon de Marie-Antoinette. L'impératrice Eugénie ne s'était-elle pas fait portraiturée ainsi par Winteralter, son portraitiste favori, à sa création en 1854 ?
Ce sont les différents aspects du site (pavillons des gardes, écuries impériales, chapelle, ferme avec vacherie et bergerie, maison chinoise, maisons de jardinier...) qui seront mis en lumière.
2016
Cycle Mansart 2016
L'année 2016 est une année importante pour le sujet Mansart puisqu'elle est marquée par le double anniversaire de la naissance de Jules Hardouin-Mansart (1646) et le décès de François Mansart (1666).
À cette occasion, nous avons souhaité rappeler par différentes conférences à travers la France, la diversité de cette dynastie d'architectes, tant dans ses personnalités que sa créativité.
Une dynastie qui qui ne se limite pas aux deux figures éminentes trop souvent évoquées dans les manuels d'histoire de l'art.
1°) Les Mansart, trois générations de génies de l'architecture,
Château de Versailles, Grande Écurie, salle des colonnes, vendredi 1er avril, 14h30. Durée : 1h30.
Illustre nom de l'architecture française, les Mansart ne se limitent pas aux seules figures de François Mansart et de Jules Hardouin-Mansart, les plus connues de toutes.
S'ils eurent chacun leur personnalité, tous les architectes de cette famille se distinguèrent par leur souci de l'originalité et de la perfection.
Philippe Cachau, docteur en histoire de l'art, vous propose de revenir sur les parcours et les réalisations de cette dynastie à jamais rattachée à l'histoire de l'architecture.
Cycle "Les Mansart" du château de Versailles, avril 2016.
Ouvrage Philippe Cachau (à paraître)
2°) Le fabuleux ensemble de M. Boutin, rue de Richelieu, à Paris (1738)
Paris, mairie du IIe arrondissement, 8 rue de la Banque, vendredi 1er avril, 18h, par la Société d'histoire et d'archéologie des Ier et IIe arrondissements. Durée : 1h.
À l'emplacement de l'hôtel de Menars qu'il démolit — l'un des plus fameux et des plus vastes de la rue de Richelieu —, Simon Boutin (1686-1768), receveur général des finances de la généralité de Tours, fit bâtir en 1738 un superbe ensemble, composé d'un grand hôtel, d'un petit hôtel à l'angle de la rue Saint-Augustin et d'une maison à loyer par-derrière sur cette rue, actuel n°4.
L'ouvrage fut confié à Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778) qui œuvrait à quelques pas, sur le même versant, de l'hôtel de Jars par François Mansart (1598-1666), son arrière-arrière-grand-oncle, et de l'hôtel de Lorge, rue Saint-Augustin, remanié par Jules Hardouin-Mansart (1646-1708), son aïeul.
Mansart de Sagonne était alors l'un des architectes les plus actifs de cette rue, érigeant au même moment les actuels n° 50 (vestiges) et n° 100 (démoli). Pour les ornements extérieurs et la décoration intérieure, il fit appel à son ornemaniste attitré, Nicolas Pineau (1684-1754), l'un des plus grands du style rocaille.
Démoli en 1868, lors du tracé de la rue du Quatre-Septembre — le grand hôtel s'étendait au milieu de la rue jusqu'à celle de Ménars —, l'ensemble fut remplacé par des immeubles haussmanniens tandis que subsiste l'élévation de l'immeuble, rue Saint-Augustin.
C'est à la découverte de cet ensemble, sa parenté avec d'autres réalisations Mansart, et les péripéties du chantier auxquelles le public est convié.
3°) Les Mansart : une dynastie d'architectes
Causerie au château de Maisons, cycle "Histoire du château de Maisons", samedi 2 avril, 17h, par les Amis du château de Maisons.
Durée : 1h30 (exposé de 1h15 avec débat de 15 mn).
Célèbre nom de l'architecture française, les Mansart ne se limitent pas aux seules figures de François Mansart (1598-1666) et de Jules Hardouin-Mansart (1646-1708), les plus connues de toutes.
Cette dynastie d'architectes se compose en effet de trois autres figures qui ont joué un rôle important dans l'histoire de l'architecture, du décor intérieur et des jardins aux XVIIe-XVIIIe siècles : Pierre Delisle-Mansart (1641-1710), cousin germain de Jules Hardouin-Mansart, Jean Mansart de Jouy (1705-1783) et Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778), dernier des Mansart, petits-fils d'Hardouin.
S'ils eurent chacun leur personnalité, tous se distinguèrent de leurs confrères par un souci de l'originalité et de la perfection propres à la dynastie.
C'est ce que nous tenterons d'analyser à travers différents exemples et réalisations méconnues.
Programme Amis du château de Maisons 2015- 2016
4°) Les Mansart : une dynastie d'architectes à Moulins (Allier)
Cycle "Jeudi de l'architecture" de la Ville de Moulins, jeudi 19 mai, 19h, salle du Colisée, cours Anatole France, Moulins.
Entrée libre. Réservation indispensable auprès du service du patrimoine, 04 70 48 01 36.
La ville de Moulins et sa région ont été particulièrement marquées par cette illustre famille, à savoir :
- Jules Hardouin-Mansart, auteur du célèbre pont érigé sur l'Allier, de 1705 à 1710, puis rebâti par Louis de Régemortes en 1753-63, suite à son effondrement en 1710.
- Son fils, Jacques Hardouin-Mansart, comte de Sagonne, intendant du Bourbonnais de 1707 à 1709.
- Son cousin, Pierre Delisle-Mansart qui y demeura dans les années 1700 pour diriger la construction du pont Mansart, puis qui se retira à l'abbaye voisine de Souvigny où il mourut en 1710.
- Son petit-fils, Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, architecte de Louis XV, qui fut lieutenant du roi du Bourbonnais, propriétaire du château de Lurcy-Lévis et qui résida à Sagonne, fief des Mansart depuis 1699.
La conférence se propose de faire le portrait croisé de chacun d'eux et de présenter les deux autres membres de la dynastie : François Mansart, le père fondateur, et Jean Mansart de Jouy, le dernier survivant au XVIIIe siècle.
S"ils eurent chacun leur personnailté, tous oeuvrèrent dans un sens commun de l'originalité et de la perfection. Différentes réalisations, connues et méconnues, éclaireront le propos.
Conference Mansart, La Montagne, mai 2016
5°) Les Mansart : une dynastie de grands architectes
Reprise de la conférence donnée à Versailles et Maisons-Laffitte en avril.
Jeudi 9 juin, 16h15, Université du temps libre, 2 rue Darrichon, Biarritz (Pyrénées Atlantiques).
Mercredi 17 août, 15h, église de Trois-Villes (Pyrénées Atlantiques) dans le cadre de l'excursion des Vieilles Maisons Françaises Landes.
Dimanche 18 septembre, 17h30, château de Sagonne (Cher).
http://chateausagonne.com/evenement/conference-les-mansart-une-dynastie-de-grands-architectes
Jeudi 6 octobre, 18h30, Archives départementales du Cher, auditorium, Bourges (Cher).
Mardi 8 novembre, 17h, Médiathèque André Labarrère de Pau (Pyrénées Atlantiques), conférence de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau.
SSLA-PAU-BEARN/actualités/2016
6°) La restauration de Saint-Germain-des-Prés et de sa manse abbatiale sous le comte de Clermont, abbé commendataire et prince du sang (1737-1741)
Sociéte de l'Histoire de Paris et de l'Ile-de-France, Centre universitaire Malesherbes, salle 125, 108 bld Malesherbes, 75017 Paris, métro Malesherbes, mardi 15 novembre, 17h30. Entrée libre.
En 1737, le comte de Clermont, prince du sang, devient abbé commendataire de Saint-Germain-des-Prés et prend possession de la manse abbatiale, alors en triste état. Il en confie la restauration à son architecte, Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778), dernier des Mansart, qui mènera à bien les ouvrages jusqu'en 1741.
Outre la réfection du palais, de ses cours, de la tribune de l'abbé dans l'abbatiale, l'architecte procéda aux réaménagements de plusieurs maisons du quartier (rue Sainte-Marguerite, de Buci, de Guénégaud, des Fossés Saint-Germain), du marché Saint-Germain, de fermes et d'églises en Ile-de-France (Saint-Germain-Laval, Samoreau, Montmachou, Montchauvet, Longnes...) et surtout du château de Berny, résidence d'été des abbés de Saint-Germain-des-Prés, œuvre fameuse de François Mansart, ancêtre de Mansart de Sagonne.
La conférence se propose de rappeler ces restaurations méconnues, longtemps oubliées dans l'historique de l'abbaye, et remises en partie à l'honneur lors de l'édition du manuscrit de Charles Rabache de Fréville, conservé à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP), par Pierre Gasnault en 2004 : Histoire de la paroisse de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés (préface de Mgr Charles Colette).
Restait à rappeler le nom de l'architecte.
2015
Le Buen Retiro de Robert de Cotte à Madrid, premier grand projet architectural de Philippe V (1712-1715)
Médiathèque de Biarritz, samedi 21 novembre, 15h. Durée : 1h30.
Reprise de la conférence donnée à Bordeaux, en novembre 2014, dans le cadre du colloque international Alfres "Echanges et transferts entre deux cultures : Espagne et France au temps de Philippe V" (voir plus bas).
Cette conférence n'ayant pu être livrée dans son intégralité, le public biarrot en aura donc la primeur. C'est un voyage dans l'architecture des XVIIe-XVIIIe siècles, à travers une analyse des influences françaises et espagnoles des différents projets de Robert de Cotte, auquel le public est convié.
Médiathèque de Biarritz, programme novembre 2015
Un grand architecte ornemaniste parisien à Bayonne au XVIIIe siècle : Juste-Aurèle Meissonnier et la maison Brethous (1729-1734)
Musée basque et de l'histoire de Bayonne, jeudi 23 avril, 18h, pour Bayonne Centre Ancien. Accès libre dans la mesure des places disponibles.
Seule réalisation architecturale de l’artiste rocaille Juste-Aurèle Meissonnier (1695-1750), la maison Brethous, érigée de 1729 à 1734, fut, au milieu du XVIIIe siècle, la résidence de l’éminent marchand, armateur et édile bayonnais, Léon de Brethous (1693-1751).
Baron de Cap-Breton et de Labenne, écuyer gentilhomme de la Grande Vénerie du Roi à Versailles, il avait souhaité un bâtiment à la hauteur de son rang.
Gravée par le Parisien Allouis, publiée en 1734, reproduite dans l’ouvrage sur l’œuvre de l’artiste par son ami Gabriel Huquier, marchand d’estampes réputé à Paris, cette maison − et non hôtel comme nous le verrons −, est considérée comme l’une des plus belles illustrations des constructions rocailles à Bayonne.
Célèbre ornemaniste européen, originaire d’Italie, connu pour ses réalisations de meubles et d’orfèvrerie, ses dessins et gravures d’ornements les plus fantaisistes, peintre et sculpteur à ses heures, Meissonnier revendiquait paradoxalement la qualité d’architecte. Lors de la conception de la maison Brethous, il était engagé dans de nombreux projets pour la capitale (églises, palais, hôtels, ensemble monumental sur la Seine…) dont aucun ne virent le jour.
Outre le contexte de la réalisation de cette maison, sa place dans l’habitat et la décoration du XVIIIe, ce sont le portrait et l’activité de Meissonnier à ce moment qui seront évoqués.
http://www.bayonne-centre-ancien.org
Présentation conférences Meissonnier, avril 2015
Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, architecte du monastère royal de Prouille (1746-1753)
Société des études scientifiques de l'Aude, auditorium de la Chapelle des Jésuites, rue des Études, Carcassonne, samedi 21 mars, 14h30. Entrée libre.
Berceau de l’ordre des Dominicains, le monastère royal Notre-Dame de Prouille fut totalement rebâti au XVIIIe siècle, suite à l’incendie survenu en 1715. Incendie qui avait ravagé la quasi-totalité des bâtiments médiévaux.
Après une tentative de reconstruction avortée dans les années 1720, le projet fut confié en 1746 par Louis XV à son architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778) qui réalisait alors l’église royale Saint-Louis de Versailles (1742-1754).
Le projet, conçu et exécuté de 1746 à 1753 par le dernier Mansart, sera finalement poursuivi et achevé, vers 1787, par le frère Raymond Vergès.
Seront examinées lors de la conférence : la personnalité et l’activité de Mansart de Sagonne à Prouille ; les raisons qui prévalurent au choix de cet architecte ; la nature et les sources d’inspiration du projet ; enfin, les difficultés du chantier qui amenèrent à l’arrivée du frère Vergès en 1757.
https://www.facebook.com/sesa.aude
Aspects inédits sur Julien David-Leroy d'après sa correspondance dans le fonds d'Argenson de Poitiers
Château d'Asnières-sur-Seine, galerie, vendredi 16 janvier, 20h. Entrée : 2€.
Société de l'histoire de l'art français, INHA, Galerie Colbert (entrée 6 rue des Petits-Champs ou 2 rue Vivienne), salle Vasari, 1er étage, Paris, samedi 17 janvier, 17h. Entrée libre.
Fils de l'horloger du roi Julien Leroy, Julien-David Leroy (1724-1803) fut le grand anticomane et promotteur du goût à la grecque dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Auréolé de son séjour en Grèce en 1755, il fut l'auteur en 1758 du fameux recueil Les ruines des plus beaux monuments de la Grèce.
Sa correspondance avec son ami Marc-René, marquis de Voyer (1722-1782), l'un des plus brillants mécènes de son temps - conservée dans le fonds d'Argenson de Poitiers et demeurée inédite - révèle des aspects méconnus de sa personnalité et de son activité.
Ce sont les goûts et les attentes de Leroy comme son rôle auprès du marquis qui seront abordés.
2014
Conférence Un Mansart à Bordeaux : Projets de Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne pour l'hôtel de ville et le clocher de Saint-Michel (1768-1769)
Société d'archéologie de Bordeaux, Hôtel des Sociétés savantes, 1 place Bardineau, Bordeaux, samedi 6 décembre, 17h.
Avec la place Louis XV (de la Bourse) et le Grand-Théâtre, la reconstruction de l'hôtel de ville, incendié en 1755, fut l'autre projet urbain majeur de Bordeaux au XVIIIe siècle.
Après les architectes Bonfin, Soufflot, Moreau et Gabriel, Mansart de Sagonne livra à son tour ses propositions.
Arrivé en 1768, l'architecte fut sollicité par un jurat de la ville et se disait recommandé par le duc de Richelieu, gouverneur de la Guyenne. L'attitude ambiguë de ce dernier conduisit Mansart à quitter la ville précipitamment avec son plan en 1769.
Il s'intéressa parallèlement à la restauration du clocher de l'église Saint-Michel, emporté par un ouragan en 1768. Un projet fut proposé et adopté par le chapitre qui demeura d'actualité jusqu'au début du XIXe siècle dans l'attente de fonds pour le réaliser.
Ce sont la personnalité, les projets et les ambitions du dernier Mansart à Bordeaux durant cette période, ainsi que les projets de ses confrères qui seront évoqués.
La famille maternelle de Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne à Toulouse et sa région (Huguény et de Fabas) au XVIIIe siècle
Musée du Vieux Toulouse, hôtel Dumay, 7 rue du May, Toulouse, lundi 24 novembre, 17h. Entrée libre. Durée : 1h15.
Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778), petit-fils du fameux Jules Hardouin-Mansart, est le fils de la belle Madeleine Huguénuy, dite aussi Duguény, femme légère et intrigante. Elle fut la maîtresse, puis l'épouse de son père Jacques I, comte de Sagonne, fils de Jules Hardouin-Mansart.
Native de Toulouse, elle était la tante de Jean-Phoébus Huguény, fameux notaire royal de Beaumont-de-Lomagne au milieu du XVIIIe, et la grand-tante de François Huguény qui fut le premier maire de Beaumont-de-Lomagne et une figure importante de la Révolution en tant que président du tribunal révolutionnaire de Toulouse.
Outre les Mansart, les Huguény étaient liés à une grande famille aristocratique des environs de la cité, les de Fabas établis à Muret.
À travers ces aspects méconnus de l'histoire de la Région Midi-Pyrénées, la conférence entend aussi évoquer l'activité de ce dernier Mansart, architecte de Louis XV, auteur de plusieurs chantiers prestigieux (cathédrale Saint-Louis de Versailles, monastère royal de Prouille (Aude), Hôtel-Dieu de Marseille...), ses liens avec ces familles et son passage à Toulouse et ses environs à la fin du XVIIIe siècle.
Musée du Vieux Toulouse, conférences
Le Buen Retiro de Robert de Cotte à Madrid, premier grand projet architectural de Philippe V (1712-1715)
Colloque international "Echanges et transferts entre deux cultures : Espagne et France au temps de Philippe V", Instituto Cervantés et Archives départementales de Gironde, Bordeaux, 12-14 novembre 2014. Durée : 30mn.
Dans son projet de monarchie absolutiste en Espagne, Philippe V souhaita instaurer un grand art monarchique, digne de la majesté royale, tel que l'avait pratiqué son aïeul Louis XIV à Versailles, Trianon ou Marly. Il s'agissait pour lui d'arrimer l'Espagne à l'art de cour tel qu'il se pratiquait dans le reste de l'Europe, particulièrement en France et en Italie.
Parallèlement à la remise au goût du jour des appartements de l'Alcazar de Madrid, c'est-à-dire dans le goût rocaille français, avec création de boiseries, de cheminées et du mobilier afférent par les meilleurs artisans français, Philippe V conçut au Buen Retiro le projet d'une nouvelle demeure de plaisance à l'emplacement de celle des anciens Habsbourg, jugée alors trop austère et démodée.
Il fit appel pour cela au plus grand architecte français du moment, Robert de Cotte (1656-1735), premier architecte de Louis XIV, fameux disciple et beau-frère de Jules Hardouin-Mansart auquel il avait succédé dans cette charge en 1708.
Quoiqu'inabouti, le projet du Buen Retiro demeure la première grande tentative de Philippe V en matière d'architecture et de jardins en Espagne, avant le palais de la Granja, près de Ségovie, en 1721.
Une tentative qui ne sera pas sans influence sur le Palais royal de Madrid, conçu par les Italiens Juvarra et Saqueti à partir de 1736, soit au lendemain de la mort de Robert de Cotte.
La communication se propose de rappeler les enjeux politiques et artistiques de ce projet, ainsi que la part des influences françaises et italiennes - projets de Bernin pour le Louvre, notamment -, souvent méconnues.
Programme colloque Philippe V, Bordeaux, novembre 2014
Un Mansart au Pays basque : le projet de canal Atlantique-Méditerranée de Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart (1767-1769)*
Conférences des Universités du Temps libre de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne
Musée basque et de l'histoire de Bayonne, 37 quai des Corsaires, Bayonne, vendredi 3 octobre, 15h. Entrée libre. Durée : 1h15
Petit-fils du fameux Jules Hardouin-Mansart, Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778) arriva au Pays basque en 1767 en vue de créer un canal parallèle à celui du Midi, côté espagnol, visant à relier l'Atlantique et la Méditerranée.
Le dernier Mansart entendait relancer là un vieux projet de voie navigable, lancé au XVIe siècle sous Charles Quint (Charles Ier d'Espagne, ndlr) : le canal impérial d'Aragon. Un canal qui verra finalement le jour au XIXe siècle.
Ce projet amena l'architecte-ingénieur à rencontrer le roi Charles III à Madrid. Il fit l'objet d'intenses tractions diplomatiques entre la France et l'Espagne comme mode de rapprochement des deux pays et des deux dynasties bourbonnes.
Ce sont ses pérégrinations des deux côtés de la frontière, ses contacts avec les gouvernements français et espagnol, son séjour à Bayonne et à Madrid, sa rencontre avec le roi Charles III et l'histoire de ce grand canal espagnol – relancé par Mansart de Sagonne –, ainsi qu'une brève évocation de la carrière de l'architecte-ingénieur qui seront évoqués.
*Cette conférence a fait l'objet d'un article dans Archivo español de arte en 2001, voir. Articles.
Visite conférence du château de Vayres (Gironde)
Société des Amis du musée Bonnat-Helleu de Bayonne, samedi 12 avril, 17h-18h30. Visite réservée aux membres de la Société.
Dans le cadre de ses activités de printemps, la Société des Amis du musée Bonnat-Helleu propose un périple dans le Bordelais avec, après un passage au musée de Libourne et à Saint-Emilion, la visite du château de Vayres.
Situé au nord-est de Bordeaux, à 15 mn de la ville, le château est juché sur un promontoir de la rive gauche de la Dordogne, non loin du confluent avec la Garonne. Il constitue un magnifique ensemble de la fin XVIe, remanié à la fin du XVIIe.
Ancienne forteresse des XIe-XIIe siècles, propriété des Bourbons aux XV-XVIe siècles, le château fut de la fin XVIe à la fin du XIXe siècle, la demeure d'une grande famille de parlementaires bordelais : les De Gourgue.
Parfait témoin de l'influence des traités d'architecture de la Renaissance, dont celui de Sebastiano Serlio, dans les résidences girondines, la visite s'attachera, outre l'histoire des lieux, à analyser la part des influences stylistiques des XVIe-XVIIe siècles dans la conception du château et de ses jardins.
Classé monument historique, le site fait partie des jardins remarquables de la Gironde.
http://www.chateaudevayres.com
L'église des Carmes-Billettes de Paris : une église d'après Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1744-1758)
Sociéte de l'Histoire de Paris et de l'Ile-de-France, hôtel de Soubise, chambre du Prince (rez-de-chaussée), 60 rue des Francs-Bourgeois, Paris, mardi 18 février, 17h30. Entrée libre.
Dernier ensemble conventuel de la capitale, le cloître et l'église des Carmes-Billettes, rue des Archives, ont fait l'objet de bien des légendes, et ce dès le Moyen Age.
Longtemps attribuée au Frère Claude, architecte dominicain du Noviciat général de Paris, l'église actuelle, bâtie de 1754 à 1758, peut être désormais rendue à l'architecte du roi Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart, dont c'est là l'unique réalisation religieuse à Paris.
Cette église s'inscrit dans le cadre d'un vaste mouvement de reconstruction des couvents du Marais, engagé au XVIIe siècle. La reconstruction fut en grande partie entravée par la querelle pluriséculaire entre les Carmes et la paroisse voisine de Saint-Jean-en-Grève.
C'est l'histoire compliquée de cet édifice et les parallèles avec d'autres réalisations religieuses de Mansart de Sagonne et des Mansart, plus généralement, qui seront évoqués ici.
2013
Visite conférence du musée des Beaux-Arts de Bilbao (Espagne) pour la Société des Amis du Musée Bonnat-Helleu de Bayonne
Bilbao, samedi 14 décembre, 11h et 15h, groupes de 20 personnes maxi.
Le Museo de Bellas Artes de Bilbao, situé à quelques pas du fameux Musée Guggenheim, constitue la seconde collection de peintures d'Espagne après celles du Prado à Madrid, riche de plusieurs toiles des grands maîtres espagnols (Greco, Sanchez Coello, Pantoja de la Cruz, Zurbaran, Ribera, Ribalta, Carreno de Miranda, Murillo, Goya, Madrazo, Sorolla, Zuloaga, Picasso...), mais aussi de peintures italienne, flamande, hollandaise et - dans une moindre mesure - française, ainsi que d'un département dévolu à la peinture basque des XIXe et XXe siècles.
Cette visite sera pour nous l'occasion d'évoquer les collections des rois d'Espagne et particulièrement celle de Philippe II, les rapports ambigüs entre peintures française et espagnole depuis le XVIe siècle et, en cette période de Noël, de rappeler quelques éléments d'iconographie religieuse, la peinture espagnole étant - plus que toute autre en Europe -, et comme chacun sait, avant tout une peinture religieuse, Très Catholique Espagne oblige !
Informations pratiques : un transport commun en autocar est prévu depuis Bayonne à 9h devant l'office de tourisme, place des Basques. Un temps déjeuner est inclus dans le programme de la journée. Une participation aux frais (entrée au musée et transport) sera demandée. Toutes les précisions nécessaires seront communiquées lors de votre inscription. Ouvert aux non-adhérents, dans la limite des places disponibles et moyennant un supplément aux frais.
Inscriptions jusqu'au 23 novembre 2013 auprès de la Société des Amis du Musée Bonnat-Helleu, 06 80 54 81 56, ou sur amisbonnathelleu@gmail.com
Découvrir le musée : www.museobilbao.com
Le mécénat du marquis de Voyer au château et au haras d'Asnières-sur-Seine : enjeux politiques et culturels (1750-1755)
Société de l'histoire de l'art français, INHA, Galerie Colbert, entrée au 6 rue des Petits-Champs ou 2 rue Vivienne, salle Vasari, 1er étage, Paris, samedi 7 décembre, 17h.
Reprise à Paris de la conférence donnée en septembre 2011 au château des Ormes et en avril dernier à l'université de Poitiers (voir plus bas).
Le goût de la bâtisse du marquis de Voyer
Journée d'histoire du château des Ormes, orangerie du château, Les Ormes (Vienne), samedi 29 juin, 11h45.
Construction du château et des haras d'Asnières-sur-Seine ; réfection de l'hôtel d'Argenson, rue des Bons Enfants à Paris ; nouveau corps central du château des Ormes ; haras-relais et grange-écurie dudit château, sont autant de réalisations majeures de Marc-René de Voyer d'Argenson, marquis de Voyer (1722-1782) au milieu du XVIIIe siècle.
Protecteur tour à tour des architectes Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne et Charles De Wailly, le marquis de Voyer fut assurément l'un des acteurs majeurs de l'architecture en France au XVIIIe siècle, longtemps oublié des historiens.
Cette conférence entend rappeler les actions et motivations du marquis qui fut ,comme nombre d'aristocrates de son temps, saisi par le "goût de la bâtisse", suivant en cela l'exemple royal.
Féru tour à tour des styles rocaille et néo-grec, il se distingua, chaque foi,s par son faste et l'originalité de ses goûts.
Le marquis de Voyer au château et aux haras d'Asnières-sur-Seine : enjeux politiques et culturels (1750-1755)
Journée d'études Les richesses du fonds d'Argenson, Faculté des sciences humaines et arts, université de Poitiers, Hôtel Fumé, salle des actes, 8 rue René Descartes, Poitiers, jeudi 11 avril, 14h45.
Présidence de séance : Jérôme Grévy (directeur du CRIHAM).
C’est le contexte des ambitions autour du château d’Asnières, ainsi que l’intérêt historique et artistique qui seront évoqués ici.
Ils permettront de mieux comprendre l’action du marquis de Voyer et de son père, le comte d’Argenson, dans les domaines artistique, littéraire et équestre aux Ormes.
Seront aussi évoquées les relations étroites entre Voyer et Mansart de Sagonne, le grand ordonnateur de l’ensemble asniérois. Relations qui dépassaient le simple stade professionnel pour s’engager vers des liens amicaux, financiers et initiatiques.
Autant d’aspects qui illustrent les relations futures avec Charles De Wailly et sur lesquels le fonds D’Argenson de Poitiers apporte un éclairage précieux.
Journée d'études fonds d'Argenson, Poitiers, avril 2013
2012
Les architectes du château des Ormes : Meusnier, De Wailly, Coulomb
Société des Antiquaires de l'Ouest, 7 rue Paul Guillon, Poitiers, mercredi 21 novembre, 17h30.
Propriété des Voyer d’Argenson, illustre famille d’ambassadeurs, ministres et officiers d’Ancien Régime, pendant plus de deux siècle (1729-1978), le château des Ormes, près de Châtellerault (Vienne), a longtemps laissé sceptiques les historiens, quant aux auteurs véritables des bâtiments visibles aujourd’hui.
Bâtiments d’époques diverses (XVIIIe, XIXe et XXe) qui forment cependant un ensemble harmonieux et d’une remarquable unité architecturale.
Des recherches récentes ont permis de rendre à Pierre Meusnier les bâtiments XVIIIe tandis que le corps central début XXe a vu confirmer celui d’Alfred Coulomb et sa datation établie précisément (1903-1908).
Le site devint aussi un haut lieu de la création architecturale du XVIIIe par la présence de l’architecte parisien Charles De Wailly dans la seconde moitié du siècle.
C'est l'oeuvre de chacun de ces architectes qui sera ici analysée.
La conférence sera précédée par une présentation des archives de la famille Voyer d'Argenson par Anne-Sophie Traineau-Durozoy, conservatrice du fonds ancien de la Bibliothèque universitaire de Poitiers.
Quelques réalisations méconnues de Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart (1711-1778) à Versailles
Association "Culture et Entreprise", Chambre de commerce du Val d'Oise et des Yvelines, Auditorium, 4e étage, 23 avenue de Paris, Versailles, jeudi 15 novembre, 19h.
Si l'activité du dernier Mansart à la cathédrale Saint-Louis est désormais bien connue, suite à nos travaux sur le sujet - mémoire et ouvrage à voir sur ce site -, il n'en demeure pas moins que celle de l'architecte dans la cité royale reste souvent minorée.
Cette conférence s'attachera à évoquer les différentes créations - et non des moindres - de celui qui fut l'un des architectes les plus en vue de Versailles au milieu du XVIIIe siècle.
À travers maisons, immeubles et hôtels particuliers, c'est à une promenade inédite sur le Versailles du XVIIIe siècle à laquelle le public est conviée.
Les projets d'hôtel de ville et d'Hôtel-Dieu à Marseille par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1748-1753)
Comité du Vieux Marseille, 21 boulevard Longchamp, Marseille, mardi 30 octobre, 17h-18h.
Tandis que Marseille s'apprête à devenir en 2013, la capitale culturelle de l'Europe, et à transformer en hôtel de prestige, l'ancien Hôtel-Dieu, un des monuments les plus emblématiques de la ville, il convient d'évoquer les origines et les ambitions de ce bâtiment à sa création au milieu du XVIIIe siècle.
Réalisation majeure de l'architecture hospitalière d'Ancien Régime, l'Hôtel-Dieu de Marseille, conçu et commencé en 1753 par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, resté inachevé, puis remanié sous Napoléon III, entendait rivaliser, par son ampleur, avec les prestigieux exemples de Lille et, surtout, de Lyon par le fameux Jacques-Germain Soufflot.
La conférence s'attachera à évoquer, en préambule, les projets de place royale et de transformation de l'hôtel de ville des frères Puget, envisagés par Mansart de Sagonne de 1747 à 1752, afin de donner au premier port français de la Méditérranée et l'un des plus importants du royaume, l'image prestigieuse qu'il lui convenait. Des projets qui devaient aboutir à celui de l'Hôtel-Dieu.
La place royale et l'Hôtel-Dieu de Marseille : Deux projets majeurs et méconnus de Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart, au XVIIIe siècle (1748-1753)
Lyceum Club International, Les Arcenaulx Oxatis, Cours d'Estienne d'Orves, Marseille, lundi 29 octobre,19h.
Suite au traité d'Aix-la-Chapelle en 1748, qui marquait la fin de la Guerre de succession d'Autriche et le triomphe des armées de Louis XV en Europe, nombre de villes souhaitèrent se doter d'une place royale à l'honneur du souverain.
Pour Marseille, le choix se porta sur l'architecte Mansart de Sagonne, architecte favori de Louis Phélypeaux de La Vrillière, comte de Saint-Florentin, ministre de la Maison du Roi, qui avait la Provence dans le ressort de son ministère.
Quoique l'architecte ait tenté de satisfaire autant que possible les exigences des échevins de la ville - 3 projets furent envisagés avec nombre de variantes, soit 22 planches au total, miraculeusement conservées aux Archives nationales -, le dernier Mansart ne parvint jamais, malgré leur adoption en 1752, à faire réaliser ses beaux projets d'hôtel de ville avec place royale.
Il trouvera une consolation en 1753 dans celui de l'Hôtel-Dieu de la ville, lequel sera évoqué plus amplement dans la conférence pour le Comité du Vieux M arseille.
Genèse et projets pour la place de la Concorde (1748-1755)
Automobile Club de Paris, 7 place de la Concorde, Paris, mardi 25 septembre, 12h30-14h, conférence réservée aux adhérents du club.
Depuis la permission royale aux échevins de Paris en 1748, à l'adoption du projet définitif d'Ange-Jacques Gabriel en 1755, on évoquera évoqués les origines du lieu, les différents projets des architectes du roi et leurs vicissitudes qui aboutirent, par la brillante synthèse d'Ange-Jacques Gabriel, à la place royale voulue par Louis XV, devenue l'une des plus splendides d'Europe.
2011
Visite conférence de l'église des Carmes-Billettes de Paris, 22-24 rue des Archives, en compagnie du Pasteur Alain Joly, pour l'Office du Patrimoine religieux (OPR), lundi 14 novembre, 14h30.
Objet de nombreuses légendes - elle n'est pas l'œuvre du Frère Claude, dominicain du Noviciat général de Paris, et ne fut pas bâtie de 1754 à 1758 mais de 1753 à 1756 -, l'église des Carmes-Billettes fut conçue à partir du dernier des trois projets de Mansart de Sagonne, daté de 1748. Le projet définitif, variante du précédent, fut approuvé en janvier 1753 par les religieux.
La visite conférence s'attachera à évoquer les origines de l'église, les vicissitudes de sa reconstruction, et la nature des projets de Mansart de Sagonne en 1742, 1744 et 1748.
Les étonnantes similitudes avec l'église Saint-Louis des Invalides par son aïeul Hardouin-Mansart seront soulignées.
Le mécénat du marquis de Voyer aux château et haras d'Asnières-sur-Seine : enjeux politiques et culturels (1750-1755)
Château des Ormes (Vienne), samedi 17 septembre, 16h-18h, à l'occasion des Journées européennes du Patrimoine.
Bien avant le château des Ormes, complété et remanié par Charles De Wailly (1730-1798) dans les années 1760 et 1770, Marc-René de Voyer d'Argenson, dit le marquis de Voyer, fit bâtir et décorer à Asnières-sur-Seine, l'une des plus splendides résidences des environs de Paris.
Il y adjoignit en 1753 de somptueux haras, centre de sa nouvelle réorganisation des haras du roi dont Voyer fut le directeur de 1752 à 1763.
Réalisé à un moment-clef de la rivalité des clans D'Argenson et Poisson (Madame de Pompadour et son frère Marigny), méconnu des historiens et historiens d'art, cet ensemble se voulait l'expression des ambitions politiques et artistique d'un homme qui fut l'un des plus grands mécènes de son temps.
C'est le contexte de ces ambitions, ainsi que l'intérêt historique et artistique de ce site qui seront évoqués, lesquels permettront de mieux comprendre l'action de Voyer et de son père, le comte d'Argenson, ministre de la Guerre et ami de Louis XV, au château des Ormes.
Affiche conférence Les Ormes sept. 2011.pdf
Le château d'Asnières : un moment de perfection de l'architecture rocaille du XVIIIe siècle
Château d'Asnières, galerie, samedi 4 juin, 14h30. Durée : 1h30. RDV sur place au château.
Cette visite viendra compléter les éléments développés lors de la conférence du 22 mars et évoquera des aspects méconnus et inédits du château.
Renseignements auprès de l'Office du tourisme d'Asnières-sur-Seine.
Le château et les haras d'Asnières : deux réalisations majeures de Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1750-1755)
Studio Théâtre, Asnières-sur-Seine, mardi 22 mars, 20h-22h. Durée de la conférence : 1h30.
Accueil dans la limite des places disponibles (210 places). Accès libre.
Conférence suivie d'une séance de questions de 30mn.
2008
La descendance de Jules Hardouin-Mansart : illustres et inconnus, colloque international Jules Hardouin-Mansart, 1646-1708
Cité de l'architecture, Palais de Chaillot, Paris, XVIe, jeudi 11 décembre, 11h45.
Si l'on connaissait fort bien jusqu'à présent, l'ascendance de Jules Hardouin-Mansart (1646-1708) et sa parenté avec François Mansart (1598-1666), il en va tout autrement - curieusement - de sa descendance.
Depuis le milieu du XXe siècle, les généalogies les plus fantaisistes furent publiées, faute de pouvoir enquêter valablement sur ses enfants et leur propre descendance à partir des sources disponibles.
Mes recherches, depuis la fin des années 1980, sur les architectes Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778) et Jean Mansart de Jouy (1705-1783), objet d'une thèse soutenue en 2004, ont permis d'établir, enfin, une généalogie exacte, révélant des alliances et des parentés bien surprenantes.
Ce sont ces éléments et la personnalité de chacun d'eux qui seront présentés ici.
Programme colloque Hardouin-Mansart 2008
Jules Hardouin-Mansart et Sagonne
Château de Sagonne, samedi 9 août, 20h30*.
Anobli par Louis XIV en 1682, Jules Hardouin-Mansart acquit en 1699 la seigneurie de Sagonne, située en Berry, entre Bourges et Moulins. Une seigneurie qui manquait à son annoblissement.
Elle se trouvait, symboliquement, en Bourbonnais, terre ancestrale du monarque, érigée par lui en comté en juillet 1699, ce qui permit à son architecte favori de prendre le titre de "comte de Sagonne". Un titre qui inaugurait une lignée d'artistes aristocrates et propriétaires terriens au XVIIIe siècle.
Cette acquisition consacrait, en outre, l'ascension sociale de celui qui était devenu, en début d'année, le "Surintendant des Bâtiments du Roi", c'est-à-dire son ministre des arts.
Hardouin-Mansart s'engagea alors dans le remaniement complet du château médiéval et dans la réorganisation de ses terres, livrant, notamment, un parfait exemple de parc et de jardins suivant ses propres conceptions.
Ce sont l'histoire du château, avant, pendant et après Hardouin-Mansart, les nouveaux bâtiments, les intérieurs, et l'activité de grand seigneur qui seront présentés pour la première fois, ici, au public.
*Cette conférence a fait l'objet d'une publication dans les Cahiers d'archéologie & d'histoire du Berry en 2009, voir Articles.