Voici le plan d’aménagement de la place Saint-Louis de Versailles que j’avais composé en 1992 en collaboration avec un jeune étudiant de l’École d’Architecture de Versailles.
Petit rappel historique : À la fin des années 1980, la municipalité d’André Damien envisagea le réaménagement de la place de la cathédrale en supprimant le parking en surface qui existait alors.
Le plan proposé par la Ville, confié à Jean-Claude Rochette, architecte des Monuments historiques, entendait disposer des parterres de broderies sur les placettes latérales de l’édifice tandis que le reste de la place était entièrement minéral.
Cet aménagement me parut incongru car il n’y eut jamais au XVIIIe siècle de tels motifs à ces endroits et ce d’autant qu’ils étaient réservés aux jardins et donc inenvisageables dans un espace urbain comme celui qui nous concerne.
Je conçus donc un projet basé sur des éléments plus authentiques esthétiquement :
1°) Pour le chevet de la cathédrale, je repris l’aménagement du jardin de l’évêché proposé par Robert de Cotte, Premier architecte du Roi, dans ses divers projets pour l’église Saint-Louis au début des années 1720.
2°) Pour les arbres des places latérales, qui étaient alors en boule ou informe, je repris la taille en rideau visible en maints endroits de Versailles : Grand Canal, Jardin français de Trianon, Boulevards du Roi et de la Reine.
Plutôt que l’espace en terre battue que l’on voit aujourd’hui, je disposais au centre un espace vert composé d’un gazon entouré de fleurs à gauche, motif que j’inversais, à droite, par souci de diversité et d’originalité.
3°) S’agissant de la place centrale, je m’inspirais de la place de la Santissima Annunziata à Florence dont la place Saint-Louis reprenait le schéma, rare pour une place française, à savoir : une église en fond de place avec rue axiale en perspective. Afin de conférer fraicheur et animation visuelle à cet espace pour le moins aride, je proposais l’installation de fontaines sur le modèle de celles de la place des Vosges à Paris, disposées symétriquement comme sur la place florentine.
4°) Le centre de la place était agrémenté d’un labyrinthe en évocation des labyrinthes des cathédrales gothiques. Le motif à la grecque se voulait un clin d’œil au goût néo-grec naissant lors de l’achèvement de l’église Saint-Louis en 1754, son style rocaille l’ayant fait paraître alors démodée.
5°) Le reste de la place alternait pavés de grès et espaces dallés pour l’installation de terrasses de café ou tout autre animation, plus agréables aux pieds que le pavé actuel. J'envisageais alors l'installation provisoire de kiosques pour marchands de glace avec menues terrasses durant la saison estivale.
De toutes ces propositions, la municipalité n’agréa que la taille en rideau, ce dont j’étais assez satisfais car il s’agissait d’un élément significatif dans la perception générale du monument et de son environnement.
À l’heure du changement climatique et de la végétalisation des espaces urbains, ce projet reprend toute son actualité : l’aménagement du chevet de la cathédrale en jardin valoriserait ce secteur ingrat de l’édifice, contribuerait à sa restauration et satisferait bien des habitants du quartier Saint-Louis où les espaces verts sont rares.
Les fontaines de la place serviraient au rafraichissement et au spectacle des habitants, comme des visiteurs de la cathédrale, qui pourraient s’y désaltérer.
Des idées à méditer.
Philippe Cachau, 31 août 2023
Découvrez dans Versailles + de mai-juin 2023, le dernier volet des Mansart à Versailles à travers l'oeuvre de Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart (1711-1778).
Désormais, il n'y a pas que Jules Hardouin-Mansart à Versailles aux XVIIe et XVIIIe siècles !
À lire ici :
Mansart de Sagonne à Versailles, Versailles +, mai-juin-2023, p.26-27 pdf
Outre les Mansart, objet de mes études depuis plus de 30 ans, mes recherches archivistiques m’ont conduit depuis une douzaine d’années à rendre divers bâtiments à des architectes méconnus jusqu'ici.
Voici la liste de ces identifications avec les dates et publications correspondantes :
Gabriel-Auguste Ancelet (1829-1895)
Résidence impériale d'Arteaga (Espagne, 2023)9
Louis Gallois (1827-1893)
Château du Petit-Thouars (Indre-et-Loire, 2021)7
Château de Sonnay (Indre-et-Loire, 2021)7
Pierre-Marie-Arsène Lafargue (1852-1931)
Château du Petit-Thouars (Indre-et-Loire, 2021)7
Pierre Meusnier (1711-1781)
-Palais du Commerce de Tours (2004)1 et 6
-Château des Ormes, pavillons d'entrée, pavillons latéraux et ailes en retour (2011)2
-Abbaye de Fontevraud, Logis Bourbon (2011)2 et 6
-Château de Grillemont, logis et ailes en retour XVIIIe, communs XVIIIe (2019)5
Nicolas Pineau (1684-1754)
-Cheminée de la galerie du château d’Asnières (2012, château des Ormes, Vienne)2
Bernard Poyet (1742-1824)
-Château des Ormes, corps central sous la direction de Charles De Wailly (2011)2
-Grande grange ou grange-écurie des Ormes sous la direction de Charles De Wailly (Vienne, 2011)2
Octave Raquin (1837-1897)
Extension de l’Hôtel du Palais à Biarritz. Le célèbre plan en E de l’établissement (2016)4
Jean-Baptiste Saint-Joir (1720-1775)
-Château et jardins de Villandry au XVIIIe siècle (2022)8
-Décoration rocaille de l'église Saint-Pierre de Ville-Issey (Meuse) pour Jean-Nicolas Jadot, architecte de François-Etienne de Habsbourg-Lorraine, empereur du Saint-Empire romain germanique10
Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879)
Elévation de la « grande tour » ou donjon de la résidence impériale d’Arteaga, exécutée par G-A. Ancelet (Espagne, 2023)9
Charles De Wailly (1730-1798)
-Salle à manger du château d’Asnières (2011)2-3
-Plan et élévation de la grande grange ou grange-écurie des Ormes (Vienne, 2011)2
Bibliographie (par ordre chronologique)
1.Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart (1711-1778), thèse d’histoire de l’art, Paris-I Panthéon-Sorbonne, juin 2004, Daniel Rabreau (dir.), 3 tomes.
2.Le château des Ormes, coll. "Itinéraires du Patrimoine", Service régional de l’Inventaire de Poitou-Charentes, Geste, Poitiers, 2013 (préface de Ségolène Royal, présidente de Région).
3."Le mécénat du marquis de Voyer au château et aux haras d'Asnières-sur-Seine : enjeux politiques et culturels (1750-1755)", Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, année 2013, 2017, p. 139-171.
4.Étude historique sur l’Hôtel du Palais à Biarritz, des origines à nos jours, Hôtel du Palais, Biarritz, mars 2017 (à paraître).
5.Recherche documentaire XVe - XXe siècles sur le château de Grillemont (Indre-et-Loire), 2018 - 2019.
6."Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne – Pierre Meusnier : la vraie histoire du Palais du Commerce de Tours, 1757-1759", Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. LXVI, 2020 (2021), p.81-94.
7."Les architectes Gallois et Lafargue au château du Petit-Thouars : un bel exemple de néo-gothique tardif (1873-1901)", Bulletin de la Société d’Histoire de Chinon Vienne & Loire – Amis du Vieux Chinon, t. XII, n° 6, 2022, p. 903-920.
8."Métamorphose de Villandry au XVIIIe siècle : les superbes aménagements du comte Michel-Ange de Castellane (1756-1775)", Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. LXVIII, 2022 (2023), p. 62-85.
9.Artega : le château en Espagne de l’impératrice Eugénie et de Napoléon III, 2023 (à paraître).
10.Identifié en mai 2023. Article à paraître.
C’est un grand moment des arts décoratifs du XVIIIe siècle : les boiseries du Pavillon de Sylvie à Chantilly, réalisées en 1756, rendues par mes soins à Jean Mansart de Jouy.
L’architecte était alors au comble de la renommée depuis que la façade de Saint-Eustache à Paris et sa grande place prévue au-devant lui furent confiées en 1754.
Après l'identification des boiseries en 2021, découvrez dans mon dernier article des Mémoires de la Société académique de l’Oise, t. XLV, 2022, « De Dreux à Chantilly : les boiseries du pavillon du Carré à la Maison de Sylvie" (p.146-167), les motifs qui y ont conduit.
Quand deux décors majeurs du XVIIIe siècle par les derniers Mansart, les salons des châteaux d’Abondant (Louvre) et d’Asnières (Cliveden House, GB), identifiés comme tels par Bruno Pons en 1995 dans son fameux ouvrage Grands décors français, en donnent un troisième : les boiseries animalières du salon du pavillon de chasse du comte d’Eu, cousin germain de Louis XV, en forêt de Dreux.
Boiseries qui furent démontées et installées en 1883 par le duc d’Aumale dans un salon spécialement conçu à cet effet par Honoré Daumet (1826-1911), architecte du duc à Chantilly et du Tout-Paris de la Belle Époque, ainsi que par le sculpteur ornemaniste Gustave Germain (1848-1909), lui aussi très en vue.
J’exprime toute ma gratitude aux personnes qui m’ont permis de réaliser cette belle étude et de publier cet article dans son intégralité. Elles se reconnaîtront. Comme je le leur indiquais, elle aurait été confiée à un chercheur autre que cette importante identification n’aurait pu avoir lieu. De la nécessité de confier les bonnes études aux bons historiens…
Pour obtenir la revue, contacter la Société académique de l’Oise : http://soc.acad.oise.free.fr
Prix du tome XLV, 2022, 288 pages, parution mai 2023 : 28 € + 10 € de port.
Découvrez dans le dernier numéro du Bulletin de la Société archéologique de Touraine, année 2022 (parution avril 2023), les plans inédits XVIIIe et XIXe du château, conservés aux Archives départementales et en mains privées, ainsi que de nouveaux éléments sur l’architecte du comte de Castellane, Jean-Baptiste Saint-Joire, dont j’ai révélé l’existence l’an dernier à l’occasion de ma conférence pour la SAT de janvier.
Cet article est aussi l’occasion de faire le point sur l’évolution du château (extérieurs et intérieurs) et de ses jardins au milieu du XVIIIe, ainsi que sur la chapelle découverte l’an dernier dans une partie du château demeurée en latence depuis le début du XXe siècle.
Bonne découverte !
Société Archéologique de Touraine
Première grande acquisition foncière en Ile-de-France de Napoléon III en 1852, le domaine de Villeneuve-l'Etang, partagé entre Marnes-la-Coquette et Garches, fut intégré au domaine de Saint-Cloud en 1853.
Il fut tour à tour la propriété du maréchal Soult, de la duchesse d'Angoulême et de la famille De Caze de La Bove au début du XIXe siècle.
Les vestiges de ce domaine, malmené par les aménagements et amputations des XIXe et XXe siècles, sont à découvrir dans l'Album Photos.
Un domaine paysager à l'anglaise qui devait influencer celui de Biarritz en 1854-1855 au même titre que le parc du Petit Trianon.
Un domaine à la jonction de mes travaux sur les Mansart et les résidences méconnues du Second Empire puisque c'est sur ce domaine que se trouvait le château de l'Étang, remanié à la fin du XVIIe siècle par Jules Hardouin-Mansart, disparu dès les années 1710 au profit d'autres constructions disposées près de l'étang et sa rivière aux XVIIIe et XIXe siècles.
Bonne promenade !
Un autre Mansart à Versailles est à découvrir dans le numéro d’avril de Versailles +, p. 28.
Un Mansart présent sur le chantier du domaine royal dès 1670, soit avant Hardouin-Mansart. Il lui ouvrit probablement la voie de Mme de Montespan à Clagny avant d’être dépassé par le génie courtisan de son cousin.
Un Mansart dont l’activité dans la cité royale n’est plus marquée aujourd'hui que par quelques maisons autour du marché Notre-Dame.
Article Delisle-Mansart à Versailles, Versailles +, avril 2023. p.28 pdf
En cette année de commémoration des 150 ans de la disparition de Napoléon III (1873-2023), découvrez les trois conférences que je donnerai cette année pour ceux qui n'auraient pu les intégrer dans leur programmation annuelle.
Napoléon III et le Second Empire demeurent des sujets éternels pour ceux qui apprécient cette période faste de l'Histoire de France.
Découvrez dans Versailles +, février 2023, n° 54, mon propos sur Jules Hardouin-Mansart et Versailles, p. 20-21.
Trop souvent réduite à la réalisation du château, des deux écuries ou du Grand Trianon, l’activité d’Hardouin-Mansart à Versailles fut protéiforme et s’étendit à tout le site royal : château, jardins, parc et ville.
L’occasion de rappeler dans cet article l’importance de l’architecte dans l’image et la perception de Versailles, quelque peu malmenée ces dernières années au profit des seuls Le Nôtre ou Le Brun, et combien il demeura, plus que tout autre artiste ou personnage du Grand Siècle, longtemps au service du Roi-Soleil (34 ans).
Ces derniers siècles, il fut, hélas, peu récompensé de son génie contrairement à d'autres gloires nationales.
Gageons que cet article saura combler quelque peu ces lacunes.
Article Jules Hardouin-Mansart à Versailles, Versailles +, février 2023. p.20-21 pdf
Après l’exhumation des nombreuses planches du domaine impérial de Biarritz en 2016, qui seront publiées prochainement1, la découverte de l’exceptionnelle documentation sur la résidence impériale d’Arteaga en Espagne (Biscaye) constitue un autre moment fort de mon activité d’historien de l’art sur un sujet napoléonien.
C’est aussi un moment déterminant dans l’approche de l’impératrice Eugénie, de l’architecture et des arts décoratifs des résidences impériales au milieu du XIXe siècle.
La littérature sur cette résidence espagnole est inexistante en France. C’est donc avec une profonde émotion que je fais part de ce fonds exceptionnel (correspondance, planches, devis, factures …) qui sera dévoilé en cette année impériale à travers conférences et publications.
L’ensemble de cette recherche est protégé au titre du ©copyright.
Bien plus que Biarritz qui, contrairement à ce que l’on prétend à tort, fut autant la réalisation de Napoléon III que d’Eugénie2, Arteaga fut assurément la résidence de l’impératrice, érigée au rang des résidences impériales à compter de 1857. Comme Biarritz ou Solférino (Landes), elle demeurera, après la chute de l’Empire en 1870, sa résidence personnelle dans une Espagne qui lui restera chère jusqu’à son décès à Madrid, dans le palais familial de Liria, en 1920.
Arteaga doit être ainsi considérée comme l’un des éléments non-négligeables des rapports franco-espagnols au milieu du XIXe siècle. Cette résidence était liée en effet aux liens de l’impératrice Eugénie avec la province de Biscaye, ses parentés avec les seigneurs d’Arteaga et de Gasteiz. Sur la base de cette ascendance, les cortes de la province firent en 1856 de son fils Louis-Napoléon-Eugène, né cette année-là, un Biscayen d’origine.
Arteaga, c’est aussi, sur le plan de l’histoire de l’art, un nouveau témoignage de l’éclectisme des goûts de l’impératrice qui passe ainsi d’une architecture de style Louis XIII brique et pierre à Biarritz, dite alors "Louis XIV", au style néo-gothique à l’instar de la résidence de Pierrefonds (Oise) dont elle constitue la petite sœur espagnole. Les deux sites sont en effet conçus et commencés au même moment (1857-1858).
Plus largement, cette découverte documentaire constitue un moment déterminant dans l’appréhension d'Eugénie, trop souvent traitée sous son angle purement français. Rappelons qu’elle était à la fois : espagnole par la naissance, la famille paternelle, les mœurs (sa profonde piété catholique), les goûts (la corrida, par exemple) et l'entourage3 ; française par son mariage, son fils, son rôle d’impératrice des Français, ses ami(e)s et relations, son goût de la mode, de l’architecture et de la décoration intérieure ; anglaise enfin - britannique devrait-on dire, si l’on considère les origines écossaises de sa mère -, son intimité avec la reine Victoria et, bien sûr, son long exil en Angleterre en 1870 à Chislehurst tout d’abord, au sud-est de Londres, puis à Farnborough Hill (Hampshire), à partir de 1880, qui fut sa dernière résidence4.
Lors de mes investigations approfondies sur le domaine de Biarritz dont on parlait si mal, l’existence de cette résidence espagnole m'intrigua, étant régulièrement signalée par les contemporains et dans les sources aux côtés de celles de Pau et de Biarritz. Résidence dont ne parlaient – curieusement – jamais les historiens.
En 2018, je me rendis donc sur place afin de mieux appréhender ce site si mal connu des Français et mis en ligne des clichés de l’ex-forteresse médiévale.
En ce jour de cent-cinquantenaire de la disparition de Napoléon III, Louis XIV du XIXe siècle5, c'est une heureuse découverte qui est ainsi révélée.
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1.Ouvrage à paraître qui fait suite aux conférences, articles et hors-série livrés en 2019-2020.
2. Le tableau d'Ange Tissier figurant Napoléon III et Eugénie devant le projet du Louvre est emblématique de la collaboration qui existait au sein du couple dans la réalisation et les aménagements des résidences impériales.
3.Voir à ce propos, le remarquable article de Jean-Emmanuel Skovron, "De qui Montijo est-il le nom ? Pour une meilleure connaissance de la famille espagnole de l’Impératrice Eugénie", Napoleonica. La revue, 2021/1, n° 39, p. 54-85. Le travail ici engagé mérite d’être poursuivi car l’aspect espagnol de l’impératrice demeure encore largement ignoré en France. Nous avons pu le constater à travers son réseau espagnol, tant aristocratique que des milieux d’affaires, dans le projet de vente de la résidence de Biarritz en 1880. Réseau qui reste à identifier en grande partie.
4.Le projet de Farnborough Hill (résidence et chapelle sépulcrale Saint-Michel) est né en 1879, suite au décès du prince impérial en Afrique du Sud. Il fut confié à l'architecte Hyppolite Destailleurs (1822-1893), fin lettré et éminent architecte de la haute société du XIXe siècle. En 1880, l'impératrice mit en vente son domaine de Biarritz pour financer l'opération. Sa dernière résidence en France fut la Villa Cyrnos à Cap Martin sur la Côte d'Azur, qu'elle ne fréquentait que pour ses villégiatures.
5.Sous le Second Empire, les résidences impériales étaient aussi nombreuses que sous l'Ancien Régime, témoignant, comme le grand roi, du goût profond de Napoléon III et d'Eugénie pour l'architecture et l'urbanisme.